10 Gestes Quotidiens Qui Sabotent Votre Bonheur

Qui est véritablement notre plus grand adversaire : les autres ou nous-mêmes ? Il est fort probable que vous ayez constaté à quel point vous êtes souvent plus bienveillant envers autrui qu’envers votre propre personne. En vous livrant à une autocritique incessante, en mettant les besoins des autres avant les vôtres, ou encore en ne défendant pas vos intérêts, contribuez-vous à votre propre mal-être et à vos difficultés à progresser ?

C’est là où se situe le problème de l’autosabotage. Son mécanisme est si subtil qu’il est parfois ardu de prendre du recul pour identifier ces comportements nuisibles. Il est essentiel d’analyser ce qui entrave notre avancée personnelle.

Les racines de l’autosabotage

« L’autosabotage désigne des actions qui freinent l’atteinte de nos objectifs, nuisent à notre bien-être ou obstructent notre développement », explique Nawal Mustafa, docteure en neuropsychologie, dans une publication sur Instagram. Il s’agit d’une forme de trahison envers soi-même, où l’on se persuade, malgré notre désir intérieur, que certaines choses ne sont pas pour nous. L’autosabotage inclut un ensemble de comportements, d’habitudes et de pensées. Il faut noter que, bien que le terme « sabotage » soit accusateur, l’autosabotage n’est pas toujours intentionnel.

Ce mécanisme agit en réalité comme une protection instaurée par notre psyche, visant à nous préserver de possibles dangers. Ce qui est familier est perçu comme sécurisant par notre esprit, souligne Shirani Pathak, psychothérapeute, pour PsychCentral.

Ces comportements n’émergent que rarement de nulle part. Ils peuvent fréquemment découler d’un syndrome de l’imposteur, générant un sentiment d’incapacité à entreprendre certaines actions ou à mériter des succès. L’autosabotage peut également émaner d’une incapacité à affronter l’incertitude et le doute. Ce processus pousse parfois à faire un choix ou à orienter une situation dans un sens ou un autre. La peur de réussir, ou à l’inverse, de trébucher, une faible estime de soi ou des difficultés d’attachement ancrées dans l’enfance sont autant de facteurs déclencheurs de l’autosabotage.

Dix comportements révélateurs d’autosabotage

Prendre conscience des attitudes qui alimentent notre autosabotage et en comprendre l’origine est un pas crucial pour mettre un terme à cette auto-sabotage. « Une fois que vous commencez à percevoir ces comportements non pas comme un sabotage, mais comme une partie de votre cerveau essayant de vous protéger, vous pouvez développer une curiosité bienveillante pour explorer ce qui se passe et ce qui vous effraie », affirme Shirani Pathak. Observez les schémas récurrents. Un emploi qui vous échappe, une relation qui s’achève, un mal-être persistant… Quelles sont vos habitudes ? Quelle situation désagréable vivez-vous souvent ? Comment en êtes-vous arrivé là ?

Dans sa publication sur Instagram, Nawal Mustafa a identifié dix comportements qui peuvent indiquer une forme d’autosabotage :

  • Pensées excessives sur l’avenir ou attachement malsain au passé, au lieu de se concentrer sur le présent.
  • Conviction que vous ne méritez pas les bonnes choses qui vous arrivent.
  • Excuses fréquentes pour vos comportements préjudiciables.
  • Croyances négatives sur vous-même qui vous orientent dans vos décisions.
  • Interruption des activités qui vous sont précieuses.
  • Silence sur des sujets qui vous tiennent à cœur.
  • Entretenir des relations nuisibles à votre bien-être mental.
  • Refus de quitter votre zone de confort.
  • Accepter systématiquement des engagements jusqu’à l’épuisement.
  • Manque de communication concernant vos attentes envers les autres.

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